La célébration du Dimanche de Pâques est venue naturellement car les chrétiens se rassemblaient chaque « premier jour de la semaine » (c’est-à-dire le lendemain de la célébration du sabbat, 7ème et dernier jour de la semaine juive)   simplement pour faire mémoire de la Résurrection du Seigneur Jésus. Un « Dimanche » va donc être célébré plus solennellement et autour des années 200, à Rome, et sous l’impulsion du pape Victor, c’est le dimanche après le 14 Nisan (jour de la Pâque dans le calendrier juif) que l’on célèbre le Dimanche « de » Pâques. En 325, le Concile de Nicée va préciser ce choix : le dimanche de Pâques sera célébré le dimanche qui suit la pleine lune venant après l’équinoxe de printemps (donc entre le 22 mars et le 25 avril !). Depuis le début du 3ème siècle, la célébration de Pâques ce poursuit durant 7 semaines (sans doute pour avoir une « semaine » de sept dimanches) et bien sûr, le 8ème dimanche prendra un nom particulier : Dimanche de Pentecôte (pentecôte signifie 50 en grec) Les textes bibliques proclamés à Pâques et à la Pentecôte ne manqueront pas de marquer le lien et l’accomplissement de la Pâque et de la Pentecôte juives.

Puisque très rapidement, la célébration « d’un » dimanche de Pâques a été développée par les premiers chrétiens, ils aimaient aussi jeûner pour se préparer à ce dimanche solennel. Le jeûne couvrira d’abord les jours de la Passion du Seigneur pour s’étendre ensuite sur 40 jours. Le lien était évident et tout aussi naturel avec les 40 jours passés au désert par le Christ et aussi, les 40 ans de pérégrination du peuple d’Israël dans le désert avant l’entrée en « Terre promise ».

 

Le temps du Carême va donc s’envisager comme un temps de préparation à Pâques, puis comme ultime étape de préparation au baptême des enfants et des adolescents en âge de scolarité et des adultes au sacrement du Baptême, de la Confirmation et de l’Eucharistie.

Grâce à eux et avec eux, nous « élargissons » l’espace de notre tente, nous ouvrons notre Unité Pastorale à un nouvel avenir.